Mons
Seleucus
Le site antique de Mons
Seleucus, fut une ville
aristocratique et de sanctuaire
d'importance. Elle
s'étendait sur la plaine de lachaud
sur un peu plus de 15 hectares. Le
village est
connu par l’itinéraire de Bordeaux à
Jérusalem écrit en 333 et surtout
par de vastes fouilles menées en
1804 à l’initiative du préfet
Ladoucette, puis par d’autres
dégagements en 1840.
"Par l'étendue, la solidité et la
magnificence des ruines de Mons
Seleucus, on peut encore juger
aujourd'hui (1804) de son ancien
degré de splendeur... les ruines qui
y ont été découvertes présentent un
ensemble de grandeur qui surpasse
toute idée"
EN SAVOIR PLUS
>.mons-seleucus.net
Exposition : du 1er au 7
avril 2016
Rites
gaulois et romains entre Rhone
et Alpes
Première
présentation de la maquette
du site antique à La
Bâtie-Montsaléon du 1er au 7
avril 2016, accompagnée de
celle d’objets issus de la
fouille de 2010 et des
panneaux sur les rites
gaulois et romains, réalisés
dans le cadre d'une
exposition itinérante, ainsi
qu'un diaporama.
Pendant la
semaine, les membres de l'association
« Les Amis de Mons Seleucus »
tiendront des permanences :
samedi 2 et
dimanche 3 avril de 10h à 12 h et 14h à
18h
le 1er avril et
du 4 au 7 avril de 14h à 18h
pour accueillir
les visiteurs et recevoir des scolaires
le mercredi animations pour les enfants
avec du personnel du Musée de Gap
Des
sondages en 2005, sur la
parcelle ZH18, avaient permis de
découvrir des vestiges entre 40 et 60
cm de profondeur. Très menacés par le
projet de construction, ils sont
suivis d’une fouille.Depuis le 17 mai
2010, 7 archéologues ont mis à jour,
outre une habitation, 2 fana (du latin
fanum : lieu consacré,
temple gallo romain), le
départ d’un
3ème, et un mur très long qui dépasse
la surface de fouilles.
Ces temples, en général consacrés aux
dieux gaulois, les très nombreuses pièces
de monnaie trouvées autour, la centaine de
lampes à huile ouvragées, le mur séparant
l’espace sacré de l’espace profane,
démontrent que Mons Seleucus était bien un
lieu de pèlerinage depuis au moins un
siècle av JC qui s’est maintenu jusqu’au
4ème siècle. La découverte de ces temples
est remarquable car rare en Narbonnaise.
La quantité d’offrandes (monnaies et
lampes) indique qu’un grand nombre de
personnes venaient d’un peu partout, bien
au-delà de nos frontières (Marseille, Asie
Empire Byzantin….), ce qui est assez
inhabituel dans les Alpes. Pour que se
garde le souvenir de la ville
antique, une association a été créée
en 2000 « Les Amis de Mons Seleucus ».
Elle organise des voyages, événements,
conférences, expositions etc… et met
tout en oeuvre pour que le passé gallo
romain de La Bâtie Montsaléon et plus
largement de notre
vallée, reste vivant et puisse trouver
un avenir nettement plus tangible."
Annick Vargoz

•
Le
Château
On
retrouve
ensuite
le village au Moyen-Age
sous le nom de Bastida
Monte Seleuci,
reconstruite sur la
colline actuelle au pied
d'un château seigneurial
(XIVe ou début XVe). Ce
château, réhabilité et
privé, porte encore les
écussons de la famille de
Flotte, co-seigneurs de La
Bâtie Montsaléon du XIIe
au XVIIe.
Il
garde
l'entrée d'un magnifique
plateau cultivé sans doute
depuis la période
gallo-romaine : le
Marezieu.
Une
des
plus belles balades
pédestres des Pays du
Buëch !

• L'Eglise de l'Assomption
L'église
de
l’Assomption
est
pourvue d’un clocher à
arcades, surmonté d’une
pomme de pin, avec une
façade latérale dotée
d’une porte de plein
cintre. D’aspect
classique avec un plan
général en forme de
croix grecque, le
bâtiment a un choeur qui
a
la particularité d’être plus
large que la nef à berceau
cintré.
Son
abside a fait l’objet
d’une inscription à
l’inventaire des
Monuments Historiques.
De style roman, voûtée
en "Cul de Four", elle
possède aussi deux
chapelles latérales
voûtées et deux beaux
tableaux du XVIIe et
XVIIIe siècles
(L’adoration du
Sacré-Coeur et
l’adoration des
bergers). CAUE des
Hautes-Alpes
Alpes-guide.com
